Mercredi 17 au
dimanche 21 octobre 2012
Mercredi
soir, nous arrivons à Cochabamba. Nous appelons Charo, une
Bolivienne d'une quarantaine d'année que nous avions rencontrée
durant le vol Madrid-Lima, il y a plus d'un mois. Elle nous propose
de dormir chez elle. On se sent si bien accueillis que nous y restons
plusieurs jours : Elle vit avec sa fille Claudia, 27 ans, sa
fille Faviola de 17 ans et sa mère d’environ 76 ans, qui souffre
de la maladie de Parkinson.
Wednesday
evenig, we arrive n Cochabamba. We call Charo, a 40-something
Bolivian woman who we met on the plane from Madrid to Lima, over a
month go. She suggests we stay at her place. We feel so very
welcomed that we stay several days. She lives with her daughters
Claudia, 27, Faviola, 17 and her mother 76, who is burdened with
Parkinson's disease.
Elles
habitent un joli appartement pas très loin du centre. Elle font tout
pour notre confort jusqu’à dormir toutes les 4 dans la même
chambre afin de nous laisser une chambre pour nous deux. Le soir,
Charo et Claudia nous emmènent faire un tour en voiture pour qu'on
puisse découvrir un peu la ville. Pour les remercier, nous leur
cuisinons un Shakshouka (plat israélien qu'Avi maîtrise bien) et
moi, des crêpes « à la française » avec garniture :
champignons frais, oignons, jambon, fromage... Avi est très
touchée par leur accueil et cela lui fait penser aux étés passées
en Israël à 11 dans l'appartement de Rachella, ou avec tout le
monde quichés dans le minuscule cuisine de sa grand-mère (qui a,
elle aussi, une toute petite table avec 2 chaises...).
They
live in a pretty little appartment not far from the centre of town.
They pull out all the stops for our comfort and go as far as sleeping
all four in the same room so that we can have a room to ourselves !
That evening, Charo and Claudia take us for a ride in the car so
that we can discover the town a little. To thank them for their
hospitality, we cook them Shashouka ans French crêpes (with
mushrooms, onions, ham, cheese...). I am exteremely touched by their
welcome which reminds me of holidays in Israel with 11 people in
Rachella's house, or everyone crowding in Safta's tiny kitchen (they
also have a small table wth 2 stools!).
Charo fait sauter sa prmière crêpe. Charo's first crêpe. |
Jeudi,
nous partons nous balader avec Avi dans le centre, manger au marché
et visiter le musée d'archéologie. Cochabamba n'est pas une ville
très esthétique mais elle est très vivante et agréable. Ici, on
sent une plus grande richesse de la population par rapport à La Paz.
Du coup, tout est différent : les magasins, les rues, les
maisons... Pour Avi, cela semble bien plus Européen que les autres
villes qu'on a vues jusqu'alors, avec ses grands boulevards et rues
bien propres. Il y a également bien plus de métisses ici.
Thursday,
the two of us go for a walk in the centre of town, eat in the market
and go to the archeology museum. Cohcabamba isn't a very beautiful
city, but its full of life and very peasant. Here, we can feel that
the population is richer than in La Paz. Everything is different :
the shops, the roads, the houses... It feels to me much more
European than the other towns we have seen so far, with its wide
avenues and clean streets. There is a greater mix in the population
too, with more European features than we've encountered before.
Le Christ de la Concordia. The concordia's Christ |
Une enfant dans la rue. A child in the street. |
Vendredi,
Claudia qui fait un peu d'équitation, nous propose de passer la
journée à se balader à cheval. On a donc rdv avec une connaissance
à elle (Hernan), qui est guide et nous partons pour une belle balade
au nord de Cochabamba. Cette balade nous permet d'apprécier les
quartiers riches de la ville où les maisons sont belles avec des
grands jardins ou de grandes prairies à côté. En fond, de belles
montagnes et tout cela sous un soleil magnifique et une forte chaleur
dès 7h du matin. Ça change des réveils frais de La Paz.
Friday,
Claudia, who has horseriding lessons offers to take us for a day out
on horseback. We meet with an aquaintance of hers, Hernan, who is a
guide ad we set off for a beutiful haorseride to the north of
Cochabamba. The ride allows us to see a part of the city we would
never have seen by ourselves : the rich quarters where there are
beautiful houses with big gardens or a prairie. In the background we
see the mountains and are accompanied by beatiful sunshine and warmth
from 7 am onwards. It's a pleasant change from the cool La Paz
mornings.
Avi, notre guide Hernan et Claudia. Lunch with our guide Hernan and Claudia |
A
8h30, la radio française nous appelle sur le portable. L'émission
de cette radio « Allo la planète » recherche des
témoignages de français vivant ou voyageant à l'étranger.J e suis
donc perché sur mon cheval, le portable à l'oreille et tente
d'expliquer au mieux notre voyage.
At
8:30am, the French radio calls us on Jeremy's phone. The programme
« Allo la planete » looks for French people travelling
or working abroad to hare their experience. Picture Jeremy upon his
horse, mobile phone to his ear, reins held in the other hand, trying
to best describe our adventure...
Ajouter une légende |
Au
retour, nous nous arrêtons dans un chincherria, sorte de bar en
plein air, chez l'habitant, qui met un chiffon à sa porte pour
montrer qu'il vend de la chincha. La chincha est un alcool élaboré
à partir de maïs fermenté : Bon goût et rafraîchissant !
Puis on fait une partie de Rayolla, jeu local dont les
« Cochabambinos » raffolent au sein des chincherrias. Il
s'agit d'un jeu où l'on doit jeter une pièce de monnaie sur un
réceptacle en fer (avec du plomb sur le dessus) pas plus grand
qu'une boite de chaussure dans lequel un trou (de la taille de la
pièce) est l'objectif à atteindre. Tout ça à cinq mètres de
distance. Donc extrêmement difficile d'envoyer la pièce dans le
trou mais avec quelques chinchas dans le nez, ça doit être plus
facile... D'ailleurs, si tu rates, tu bois !
On
the journey back, we stop off in a chincheria, an open air bar set in
people's gardens, and they show that they have chicha by tying a bit
of material to their gate. They fill up with people from the town in
the weekend who come to drink frech chicha, an alcohol made from
fermented maize. Then we have a go at playing Rayolla, a local game
that the « Cochabambinos » adore to play in the
chincheria. It consists of trying to toss a coin into a metal box no
bigger than a shoebox with a hole the size of the coin cut into it
(not easy to get the coin on the box let alone in the hole!). The
tossing is done from 5 metres away and the objective is far fom easy
to obtain. However, it must become easier with a few good chichas in
you (or maybe you just care less...) If you miss, you drink !
Avi dégustant la Chicha. Chicha tasting |
Un peu pour la Pachamama (Terremère). Some for Pachamama (mother earth) |
Premier cours de Rayolla. First rayolla lesson. |
et hop, c'est parti ! And off, we go! |
Claudia
organise tout pour nous afin que l'on puisse découvrir au mieux sa
ville. Elle est très sympathique et parle lentement pour qu'on
puisse bien la comprendre. Elle est psychologue et travaille dans
uns structure pour aider les enfants des rues. Elle est cultivée,
passionnée et passionnante. Tous ces échanges permettent à Avi
d'améliorer son espagnol. Elle devient forte pour comprendre. A
deux, nous sommes devenus complémentaires : elle est l'oreille,
je suis la bouche !
Claudia
organises everything so that we can best discover her town. She is
kind and speaks slowly so that we can understand well. Shes a
psychologist working for an NGO to help rehabilitate street children.
She is cultivated, passionate and interesting. All these exchages
help me understand better Spaish, and I become better at
understanding than Jerey (although I still can't speak v. well).
We've become quite complementary : I'm the ears and Jeremy is
the mouth !!
Le
soir, nous allons visiter le musée des sciences naturelles, visite
guidée et très bien guidée sur les animaux de Bolivie :
Passionnant ! Avi n'est pas a l'aise avec la panoplie de
grosses araignées, mais elle est vite rassurée par la guide :
aucune n'est veneineuse, sauf la veuve noir, et celle-ci seulement
pour les enfants de moins de 6 ans.
That
evening we go to the museum of Natural Science, with a guided tour
and great explanation on the animals native to Bolivia. I'm not too
happy with the display of huge spiders, but apparently none are
fatal, except for the Black Wdow which is only fatal to children
under 6.
Puis,
après un très bon repas préparé par Charo, le « Falso
Conejo », ou « Faux Lapin », on sort ensemble
(Charo, Claudia, Avi et moi) dans une peña. La peña est une sorte
de grand bar où viennent jouer des musiciens (musique folklorique).
Cette soirée restera gravée dans notre mémoire. Nous étions
accompagnés de Zamiro et Horacio, deux amis de Claudia. Zamiro,
étant « Sam », ne devait pas boire plus qu'une
« poquitita cerveza », « une toute petite bière ».
Disons seulement que les mesures générales des Boliviens et les
nôtres ne sont point identiques, mais on est arrivés sains et saufs
à la maison en fin de soirée...
That
evening, after a great meal prepared by Charo, « Falso Conejo »
or « Fake Rabbit », we head out with Charo and Claudia to
a peña a big bar where local musicians come to play Bolivian Folk
Music. It was an evening we won't forget ! We were accompanied
by 2 of Claudia's friends, Zamiro and Haratio. Zamiro being the
designated driver, was only to drink « une poquitito cerveza »,
« one little beer ». Let's just say that the Bolivian
expression doesn't mean quite what we'd assume, but that we all
arrived home safe and sound.
Horacio
parle un peu français puisqu'il avait fait un stage en Suisse et
Zamiro, véritable bout en train qui est passionné par son pays et
ses folklores. Du coup, on passe la soirée à boire de bières de
toutes les villes de Bolivie (il n' y en a pas que trois...)et
danser. Ils sont tous passionnés de danse et ils nous apprennent les
différentes danses de Bolivie. Tout cela avec la musique de deux
groupes de grande qualité. Zamiro devient un peu brute en dansant
avec Avi à la fin de la soirée (sûrement sa « poquitita
cerveza »), mais elle se régale tout de même.
Horatio
speaks a little French due to work experience in Switzerland, and
Zamiro is fall of life and passionate about his country and its
traditions. We spend the evening drinking beers from every region of
Bolivia (there's more than 3...) and dancing. They're passionate
dansers and teach us the different Bolivian dances to the backdrop of
2 exceptionnal bands. Zamiro becomes a bit of a rough danser with me
by the end of the evening, (surely due to his « poquitito
cerveza »), but I have a great time all the same.
La
musique ici est bien différente de ce qu'on connaît : Le
charango (petite guitare à 10 cordes), quena, guitare, batterie,
piano et chant à plusieurs voix... donnent un rythme très différent
et une grande puissance. Et même s'il n'y a pas grand monde dans la
peña, l'ambiance est très bonne. Zamiro nous offre le disque d'un
des deux groupes et demande au groupe de jouer pour nous une chanson
d'un groupe bolivien que j'apprécie beaucoup « Bolivia »
des Kjarkas. Super moment. Les musiciens viennent nous parler et
apprécient le fait qu'on se régale avec leur musique. Entre les
chansons, ils insistent que leur « amigo français »
boive son verre cul sec. Je le fais, par politesse...
He
music here is very different to that which we know : Charango
(a little 10 chord guitar-like instrument), quena, guitar, drums,
piano and vocal harmonies... all to a very different rythm and with
very powerful voices. Even if there are few people in the peña, the
atmosphere is great ! Zamiro buys us the cd of one of the
groups and asks them to play a song for us that Jeremy loves :
« Bolivia » by Las Kjarkas. We have a great time. The
musicians come to chat to us and love the fact that we appreciate
their music. Between songs they insist that their « amigo
Français » downs his glass. Jeremy obliges out of
politness...
Le
samedi, après un réveil un peu difficile..., nous partons pour
visiter « las portales », maison de Patiño, Bolivien de
la fin du 19eme siècle, célèbre pour avoir fait fortune en ayant
acheté une petit mine d'argent à Potosi et qui s'est avérée très
riche en étain. En ayant très bien géré son argent, il a fait
fortune et a acheté beaucoup en Europe et Amérique. Depuis sa
famille a crée une fondation pour mettre en avant et préserver la
culture Bolivienne. Un hôpital a également été bâti pour les
enfants de Cochabamba. Le musée « las portalès » est en
fait une maison d'une incroyable richesse qu'il a fait construire
dans sa ville natale, et qui doit son nom à ses énormes portes
vitrées de 5m de haut. Tous les arts et matériaux d'Europe y sont
représentés : marbre, bois sculpté pour les escaliers, soie
pour les tapisseries... Beaucoup d'artistes européens sont venus
construire et aménager la maison et ce pendant plus de 10 ans. Le
jardin est également magnifique.
Saturday
morning is a wee bit difficult for us... We head off (eventually) to
Las Portales, home of Patiño, a Bolivian from the 19th
century, famous for having become rich in his 40s after buying a
small silver ine which turned out to be rich in tin. He is a great businessman who continues to buy similar
mines and makes purchases in Europe and the States. His family has
set up a foundation to continue to promote Bolivian culture and make
it accessible to all. A hospital was also built by the foundation
for the children of Cochabamba. The museum is actually an extremely
luxurious house that he had built in his home town, and made famous
by its huge glass doors, 5m high (las portales). All the different
arts and types of material from Europe are represented :
marble, carved wood stairs, silk curtains, ceiling paintings which
are miniature copies of the Vatican... Numerous Europeans were
employed to design and build the house over 10 years. The garden is
also very beautiful.
Maison Patiño. Patiño's House. |
Puis
nous partons pour le marché, un des plus grands d'Amérique du sud.
On y mange un « lapping ». Non, non... ce n'est pas un
lièvre marseillais mais plutôt un plat local : Biftek mariné
dans du jus de papaye ( très tendre et doux) avec tomate, oignon
rouge, fromage. Excellent. Puis nous faisons quelques achats au
marché d'un des plus grands d'Amérique du sud) : habits et une
tente pour la suite de notre voyage. Encore une fois, Claudia nous
accompagne et nous aide à avoir des prix les plus bas possibles (et
pas les prix réservés aux gringos)! En quelques heures, on voit à
peine un dixième du marché !
Then
we head off for one of the biggest markets in South America. We eat
a good « lapping ». No, that not a rabbit in Jeremy's
accent, but a local dish : steak marinated in papaya juice (very
sweet and tender) and with a salad of tomato, onion and cheese.
Excellent. Then we buy a few bits and bobs from the market :
clothes to replace those already worn out, and a tent for the nex
part of our journey. Once again, Claudia accompanies us and helps us
have the cheapest prices possible and not gringo prices !!! In
a few hours, we see barely a fraction of the market.
Samedi
soir, on ne résiste pas à la proposition de Claudia : aller en
discothèque. Après quelques shooters dans un bar (alcool sucré et
très coloré, dont un qui s'appelle « le cerveau »
alcool rouge avec du caramel qui flotte dedans. Il resemble plus à
un fœtus qu'un cerveau pour Avi...), on part avec Horacio, Rodrigo
et Claudia en boîte. Celle-ci est pleine de locaux et la musique est
bien plus agréable et diversifiée que notre « merde »
en France. Ici tout le monde danse et sait bien danser, même les
hommes ! La bière (très bonne d'ailleurs) coule à flot et
pour la deuxième nuit consécutive, nous rentrons tard dans la nuit.
Notre endurance se développe, on sera prêt pour affronter
l'Argentine et son tango endiablé.
Saturday
evening, we are again unable to say no to Claudia : evening in a
club. After a few mexican shots in a bar (sweet and colourful, one
is called « the brai », red with carel floating in it,
but it looks mre like a fœtus to me!), we head off to a club with
Horatio, Claudia, and another friend, Rodrigo. The club is filled
with Cochabambinos and the music is much more diverse than the crap
they dish out in French clubs. Here everyone dances, and dances
well, even the men !! The beer runs freely for the 2nd
night in a row, and we head back in the wee hours of the morning.
We're building up our endurace to be able to take in the long nights
of infernal Argentinian tangos !
Dimanche,
nous partageons un bon repas en famille avec Hugo, père de Claudia
et Faviola et ex mari de Charo (qui ont gardé de bonnes relations) :
On mange un bon petit plat (recette originale de la grand mère) à
base d'agneau spécialement emmené par Hugo d´Oruro (ville au sud
de La Paz où ils ont le meilleure agneau de la Bolivie).
On
profite de ce moment pour faire un échange de blagues de nos pays.
On découvre que les blagues sur les juifs sont internationales !!!
Hugo raconte même une blague qu'Abdel, collègue bien aimé d'Avi,
lui a déjà raconté !
On
Sunday, we have a family meal with Hugo, Claudia and Faviola's
father, Charo's ex-husband (with whom she's stayed on good terms) :
we eat a good meal (original recipe of the grandma), with lamb bought
by Hugo especially from Oruro (town to the south of La Paz where they
have the best lamb in Bolivia) and we spend the meal exchanging jokes
from our countries. We soon discover that jewish jokes are
international, and Hugo even tells us a joke that Abdel, one of my
favourite colleagues from Brossette, has already told me !
Claudia y Faviola |
En famille : Gonzo, Gonzita, Claudia, La abuela, Charo y Faviola et les cousins. |
Ce soir, départ pour Villa Tunari et le parc Torotoro
This evening, we set off for Villa Tunari and Parc Torotoro
To be continued...
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