mercredi 31 octobre 2012

Bolivia : Épisode 4 : Villa Tunari et Parc national Torotoro

Dimanche 21 au vendredi 26 octobre 2012
Nous partons pour Villa Tunari, un village dans la jungle à 160 km de Cochabamba (4h30 de route...).
Then we head of to Villa Tunari a village in the jungle 160kmfrom Cochabamba (4h30 drive...).

Nous découvrons alors la jungle Bolivienne. La route est belle et ne fait que descendre. On passe de 2500m à 300m. La végétation change totalement : Elle est dense, verte et oppressante ( « l'enfer vert »). Les gros camions se suivent les uns derrières les autres à 5 km/h en montée et 10 en descente : C'est un axe important entre Cochabamba et Santa Cruz, très grande ville dans la jungle.
We then discover the Bolivian jungle. The rad is beautiful and only goes downhill. We descend from 2500m altitude to 300m ! The vegetation chages completely : its thick, green and oppressive (« the green hell »!). The big lorries follow one another at 5km/h uphill and 10km/h downhil : its a busy thouroughfare between Cochabamba and Santa Cruz, a big city in the jungle.


Nous arrivons tard dans la soirée. Il fait nuit, extrêmement chaud et humide. Nous prenons une petite chambre dans une auberge et récupérons de notre dur week-end ! Le lendemain, nous voulions visiter le parc Machia, réputé pour ces animaux de la jungle mais celui ci est fermé le lundi... Nous prenons alors une moto comme taxi, à trois dessus et sans casque... d'ailleurs, je demande au conducteur de ralentir un peu, apparemment ils ne connaissent pas les risques ici ! Et nous allons à un autre parc « la hormiga » (la fourmi) perdu dans la jungle.
We arrive late in the evening. It's night time and is extremely hot and humid. We find a little room in a hotel and recuperate fro our heavy weekend ! The next morning, we want t go to Machia, a reserve renowned for its jungle animals, but its closed on Modays ! So we take a motobike as a taxi, 3 astride, without helmets... Jeremy asks the driver to slow down a little, apparently they are oblivious to the risks here ! We find another park, « La Hormiga » (the ant), hidden in the jungle.


Fourmilière géante, 8 années de construction. Giant ant hill, 8 years of construction.
Une habitante géante avec piqûre très douloureuse.  A giant inhabitant with a very painfull sting.

Vilma et Cerro, un frère et une sœur d'un trentaine d'année nous accueille avec un grand sourire et nous font visiter leur parc qui a pour objectif de préserver les espèces locales. Ils ont appelé leur parc comme cela en référence à différentes espèces de fourmis qui vivent dans certains arbres ou plantes et qui ont besoin l'une de l'autre pour survivre. Les fourmis maintiennent une stabilité écologique. Il y a un paquet d’espèces : des fourmis noires géantes, jusqu'aux petites rouges qui piquent ! Cerro nous fait visiter le parc et nous explique les arbres et les fleurs d'ici. Plusieurs ont des utilisations médicales pour la digestion, le cœur et bien d'autres choses encore : une vrai pharmacie dans son jardin !. On voit même un palmier dansant (qui se déplace dans le temps pour chercher le soleil) ! Tout est abondant en couleur. Puis il nous laisse près d'une rivière où l'on pourra se baigner pour se rafraîchir, il fait tellement chaud ! La rencontre avec quelques alligators dans la parc quelques minutes avant, me poussent à regarder tout autour de moi dans la rivière afin de vérifier que nous sommes bien seuls ici !
Cerro and Vilma, brother and sister, welcome us to their park with a bi smile and take us around the park that they bought to preserve the local flora and fauna. The park is called The Ant because of the various species of ant that live in certain trees or plants and allow them to survive. Its the ants that ensure the ecological balance of the park. There are many different types : giant black ants through to tiny red ants. Cerro takes us around the reserve and explains the trees and plants here. Many have medical uses for digestion, heart problems and much more. We even see a dancing palm tree...Everything is full of colour and and he leaves us by the river so we can swim a little to cool down. It's so hot and humid ! After having seen giant turtles and alligators 5 minutes earlier in the park, we look around us to make sure we're alone in the river before going in !!

les couleurs du drapeau Bolivien.  National plant: the coulours of the Bolivian flag.

Une tortue 4X4.  4x4 tortoise.


L'arbre danseur, nommé ainsi car il se déplace grâce à ses racines pour chercher le soleil!  The dancing palm tree, thus named because it moves using its roots to find sunlight!


Ne bougez plus!  Nobody move!


Ah les crocroco les crocroco, les crocodiiiiiles!   Ah the croco croco corocodiiiiles!



Nous retournons à l'entrée du parc et passons un petit moment avec Cerro, vilma et son fils. Il nous propose de jouer un petit peu de guitare. Je lui joue, sur une belle Ibañez classique, une chanson française et il jouera un petit morceau bolivien qu'il est en train d'apprendre. Puis il me propose de jouer aux échecs contre son neveu de 8 ans. Je peux dire que je n'ai pas fait briller le drapeau de la France lors de cette rencontre internationale. Ici les échecs semblent populaires et des concours sont organisés pour les écoliers. Ils nous offrent également de bonnes bananes cuites : Petit moment d'échange fort agréable ! On leur propose d'écrire au guide du routard pour que leur adresse apparaisse à la prochaine édition. En effet, leur parc est tout récent et leur accueil et état d'esprit méritent d'être connus.
We head back to the park entrance and spend a little while with Cerro, Vilma and her son. They ask Jeremy to play them a song on their classical Ibanez guitar (apparently a good make), and he plays them a half French, half Spanish song and Cerro plays a bit of Bolivian tune that he's learning. Then they ask Jeremy if he'd like to play chess against Vilma´s 8 year old son. Let's just say that Jeremy doesn't do the French proud in this international meeting of minds. Chess is popular here and they often have school competitions. They offer us some fried bananas too : a good little moment of cultural exchanges.

Jeremy qui prend sa raclé.  Jeremy getting a beating.

Le soir, un bloquéo (une grêve) est annoncé dans le pays. Pour éviter de rester coincés dans la région, nous décidons de revenir sur Cochabamba et tant pis pour la visite du parc animalier le lendemain !
That evening, a bloqueo (strike) is lanned around Bolivia. So as not to be stuck in Villa Tunari, we decide to come back to Cochabamba, never mind for the animal reserve.


Mardi, nous partageons un dernier petit repas fort sympathique avec la famille avec un dessert fait par moi-même (poire belle Hélène) : la mamie ne cesse de répéter que c'est riche mais se régle et ne laissera rien dans son assiette... Nous partons en début de soirée. pour le Parc Torotoro au sud de Cochabamba, parc réputé être le plus beau de Bolivie...
On Tuesday, we have our final family meal with Charo and that girls, with a dessert prepared by Jeremy. We set off in the early evening (bloqueo permitting) for Park Torotoro to the south of Cochabamba, known as one of the most beautiful in Bolivia...


Mais les grèves sont bien pire qu'en France, tout est bien bloqué par les transporteurs et taxis qui refusent une loi d'Evo morales sur la mise en place de transport urbain unique (comme en France). Ce qui ne serait pas un mal pour l'organisation et la pollution. Ici, 50% de la population ont une activité de transport (marchandise ou passager) : une vraie fourmilière anarchique (oui c'est contradictoire mais ça relate bien le pays).
But the strikes are even worse here than in France (yes, even I didn't think it was possible!). All the roads of Cochabamba are blocked by buses and taxis that refuse to accept Evo Moralez's new law on a unique urban transport system. The law wouldn't be a bad thing for pollution and general organisation : about 50% of people here have a little job in transport (either goods or people) : its an anarchic anthill, heaving with transporters !


Malgré la responsable de l'agence de bus qui toutes les 10 minutes annonce que le bus arrive dans 30 minutes, nous partirons avec 3h30 de retard... dans un bus avec les fenêtres qui ne ferment pas...
Despite the agency manager announcing every 10 minutes that the bus will arrive in 30 minutes, we leave 3h30 minutes late... on a night bus whose windows do not close...


Nous arriverons donc au village de Torotoro à 2h30 du matin. Petit village indien perdu dans les montagnes. Nous déambulons dans les rues pavées seuls à la recherche d'un hôtel et contrairement à ce qu annonçait la femme de l'agence de bus, tout est fermé... Après avoir hésité à dormir sur un banc sur la place avec des ânes qui broutent à côté de nous, un habitant nous croise et réveille le gars d'un hôtel pour nous. On aura donc une petite chambre pour cette nuit. Ouf !!! La luxe, cela ne l'est pas : le lit et sale et on décide de dormir plutôt dans nos sacs a viande, le lit grogne chaque fois qu'on bouge, et les WC ne sont pas nettoyées régulièrement... Enfin, on décide de mettre le matelas par terre pour arrêter le bruit, et en fait, on dort très bien, pas longtemps, mais bien. Tout de même, demain on cherchera un hôtel plus propre..
We arrive in the village of Torotoro at 2:30 am. Little Indian village lost in the mountains. We walk arond the paved street alone looking for a hotel, and contrary to what the lady from the bus agency assured us, everything is closed. After hesitating to sleep on a bench in the park with donkeys munching on the grass nearby, a local passes by and wakes up the man in the nearest hotel for us. So we finaly have a room for the night. Phew ! Luxury, it is not : the bed is dirty so we sleep in our silk bags, the bed creaks every time we turn over, and the bathroom clearly isn't cleaned regularly. We end up ptting the mattress on the floor to stop the creaking and actually have a good, if short, night's sleep. But tomorrow we'll find a cleaner hotel...


Le lendemain, en allant dans au petit marché pour déjeuner, on rencontre un uruguayen qui nous propose de constituer un groupe pour prendre un guide un 4X4 et un chauffeur pour la journée et visiter différentes places dans le parc national! Ça tombe bien, c'est ce qu'on voulait faire. On se retrouve donc avec un couple d'Argentin et un uruguayen pour aller se balader dans la cité des Itas et la grotte Umajalanta.
The next day, on our way to a market for breakfast, we meet an Uruguyan who suggests we group together for a day with a guide and a 4x4 wth chauffeur to visit various places in the park. Big coincidence, that's what we wanted to do. We find ourselves with a Bolivian couple who live n Argentina and the Uruguyan to walk around the City of Itas and the Umajalata cave.


Après un petit déjeuner tous ensemble au petit marché de Torotoro, constitué d'un api (sorte de crème de maïs violette sucrée et épaisse) et d'un pasteles ( beignet frit avec fromage salé à l'intérieur et sucre glace à l'extérieur).
After a quick breakfast all together in the Torotoro market, with an api (a thick, creamy and very sweet drink made from purple sweetcorn) and a pasteles (fried, salty cheese filled donut with icing sugar sprinkled on top), we are read to go.
Nous partons avec notre guide et chauffeur pour la cité des Itas : sorte de cité naturelle en roche creusée par l'eau de pluie. Nous sommes à 4000m, il fait beau et chaud. Es couleurs ocres de la roche contraste de manière spectaculaire avec le ciel et les petits prairies humides bien vertes. Puis nous enchaînons sur la caverne Umajalanta. Nous suivons un lit de rivière qui s'enfonce sous terre. On rencontre alors de belles sculptures naturelles,traversons des chatières et rampons dans du sable rose... On aura même l'occasion de croiser au fin fond de la grotte, dans le lac souterrain, des poissons blancs et aveugles !
We set off with our guide and driver to the city of Itas : a natural « city » made from rocks worn by the rain over the centuries. We're at 4000m, it is a hot, sunny day. The deep red colouring of the rocks contrast with the blue sky and the wet green prairies. Then we head off for the Umajalanta cave. We follow a riverbed which disappears underground. We see some beautiful natural sculptures, crawling through tunnels on pink sand... We are even graced, at the deepest part of the cavern, with an underground lake and blind white fish !

Le petit déjeuner local : Api (jus de mais violet sucré) et Pasteles (beignet frit avec fromage) : ça tient au corps et c'est excellent ! Local breakfast:  Api (sweetened juice of purple corn) and Pasteles (fried doghnut with cheese): clings to the hips and is excellent!

Sur la route pour la cité des Itas.  On route for the City of Itas.
Ma révélation!  My revelation!

Escalade dans la cité des Itas.  Climbing in the city of Itas.


traces de dinosaures.  Dinosaur prints.

Speléo.  Potholing.

Un saule pleureur en pierre.  A stone weeping willow.
Tight spot.


L'ambiance dans notre petit groupe est sympa, du coup, pour fêter l'anniversaire de sa femme, l'argentin (bénedicto), nous invite à l'anniversaire de sa femme (Gaby), le lendemain. Il achète alors un « cordero » (agneau) à un paysan que l'on croise ! C'est simple la vie...
There's a good feeling with our group, so Benedicto, the Argeninian, invites us to his hotel to celebrate his wife Gaby's birthday the next day. He buys a « cordero » (lamb) from a local peasant we pass along the way. Life is that simple...



Le lendemain matin, nous partons tous les deux avec notre guide pour se balader dans le canyon de Torotoro. Le parc National oblige les visiteurs à prendre un guide pour découvrir le site. Ça a deux avantages : ça donne du boulot aux gens de la ville et ça permet de protéger le site contre le vol ou dégradations d'empreintes de dinosaures ! Sur notre chemin on croisera différentes empreintes de dinosaures : de gros diplodocus et des carnivores. Magique d'assister à des scènes de vie datant de plusieurs millions d'années ! Ces empreintes se sont formées lorsque les dinosaures traversaient des étangs boueux. Une éruption volcanique d'un volcan proche a alors cuit la terre et a mémorisé à jamais ces traces.
The next day, we set off just the two of us, with our guide to walk in the Torotoro Canyon. The National Parc obliges people to hire a guide to discover the site. This has a dual advatage : it creates employment fot people in the village and it allows them to protect the park from theft of fossils or degradation of dinosaur prints. Along the way, we cross various different prints, including a diplodocus and carnivores. Its magical to have a glimpse of life millions of years ago. ! The prints were made when the dinosaurs traipsed across a muddy marsh. The erruption of a nearby volcano then cooked the mud and imortalised the prints as fossils.

Canyon de Torotoro.
Un herbivore (à gauche), poursuivi par un carnivore (à droite).  A herbivore (to the left), chased by a carnivore (right).

Un herbivore géant?  A giant herbivore?

Après une magnifique et impressionnante vue sur le canyon avec sa roche ocre, on descend au creux pour se baigner. On est une fois de plus les seuls et ça donne encore plus de charme.
After a magnificent and impressive view of the canyon, with its deep red rock, we climb down to its belly for a swim. Once again, we are the oly people there, adding to the charm.




Tarzan?

Retour sur  le village de Torotoro.  Return to the village of Torotoro.

Vers 13h, on rejoint Benedicto, sa femme, Ramiro (l'Uruguaye), et Théo (le guide) dans la cours de leur hôtel pour manger le bon petit agneau qui cuit les jambes écartées et les pieds attachés sur quatre morceaux de bois.
At about 1pm we join Benedicto, Gaby, Rauro (the Uruguayan) and Theo (the guide) in the garden at the back of their hotel to eat a scumptious lamb whch has been cooking for 4 hours wih its legs splayed and feet attached to 4 pieces of wood. 
On passera l'après midi à manger, boire des bières, écouter de la musique tout en parlant de nos différents pays et cultures.
We spend the afternoon eating, drinking beer, listening to music and chatting about our different countries and cultures.

Pauv' petit moagnaeau!  Pour little lamb!

Gaby, Béédicto, Ramiro, Gonzita, la responsable de l’hôtel et notre guide Théo.

Benedicto et Gaby nous proposent de venir passer quelques jours chez eux à Buenos Aires quand nous arriverons en Argentine : le voyage crée les rencontres, les rencontres créent les voyages...
Benedicto and Gaby offer to have us to stay at theirs for a few days in Buenos Aires when we arrive in Argentina : travelling leads to meeting new people, meeting new people leads to travelling...


Ils sont tous les deux Boliviens mais vivent depuis quarante ans en Argentine. Ils ont une petite entreprise de mécanique camion et leur fils prend le relais de la gestion, ce qui leur donne du temps pour voyager. Ils pensent venir en France et en Europe prochainement. Ça sera à notre tour de leur faire découvrir nos richesses !
They're a Bolivian couple but have been living 40 years in Argentina. They have a little business of lorry mecanics and their son is handling the company whilst they travel. They would like their next adventure to lead them to Europe and France. Then it will be our turn to show them our treasures !
On finira la journée dans un petit musée d'un vieux collectionneur passionné de préhistoire. Il n'y a pas un espace de libre sur l'ensemble des murs de sa maison, tout est recouvert de fossiles, de pierres volcaniques aux formes particulières... On restera à l'écouter une bonne heure nous parler de sa vie et de sa façon de voir les choses . Un bon anarchiste cultivé et déçu par le peuple Bolivien qu'il trouve trop terre à terre !
We finish the day in the museum of a little old man who colects fossils and is passionate about prehistory. Not a single space is left free. Every squre inch of wall in his home is covered with fossils and volcanic rocks in odd shapes... We spend a good hour listening to him tell us about his life ad his vew of the world. A cultivated anarcistwho is disappointed with the Bolivian people ad what he thinks they have become.






BEHIND YOU!


Vendredi 26 octobre, nous reprenons le bus pour Cochabamba. Contrairement à ce qu'on avait prévu, nous n'irons pas à Sucre. En effet, Charo nous a proposé de venir avec elles, en famille, pour la fête de leur ville natale : Oruro. On sera accueilli dans la maison familiale et nous pourrons découvrir la fête qu'ils aiment tant ! Ça ne se refuse pas...
Friday 26 October, we take the bus back to Cochabamba. Despite our prior plans, we won't be heading for Sucre. In fact, Charo has offered for us to go with her and her daughters, in her family, for the festival of their hme town : Oruro. We'll be welcomed into the family home and will be able to discover the festivl they love so much ! An offer that can't be refused...
On décale donc notre voyage de quelques jours, on s'en fout, on a encore tant de jours devant nous.
We change our plan just for a few days, what ever, we have so many days for travelling !

GLOUPS!!!  GULP!!!!

To be continued...





















1 commentaire:

  1. c'est beau ! mes chéris ! quel voyage ! que de péripéties ! de belles rencontres ! je voyage avec vous ! je vous aime .....

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